Le temps, ça ne veut plus rien dire. Plus depuis l'Apocalypse, plus depuis l'apparition des brèches. Quelques jours après la grande catastrophe, elles se sont fichées dans le mur de la réalité, toutes blanches. Deux grandes plaies béantes, des tunnels amenant à un autre temps qui, au plus grand des hasards, se trouve être deux pointés clefs : 1965 & 1983. Voyager, ça n'est pas si facile. Il y a des paradoxes, des évènements étranges...Et mêmes des clones tueurs, dit! Alors quand on prend ça à la légère, ça finit souvent en charpie. Des bouts par-ci, des bouts par-là, le tout dans une discothèque vintage. Ca fait froid dans le dos ce qu'on raconte. Les brèches, du coup, sont gardées et chaque retour (par l'exacte même brêche, invisible à l'oeil nu) est soigneusement contrôlé. Qui aurait cru que le temps pouvait devenir plus compliqué?

Ici, c'est le présent, un no-man's land désertique dans lequel tout le monde se bat pour les quelques ruines qu'il reste de New York. Depuis l'Apocalypse, tout est plus chaotique. La ville est le théâtre d'une grande farce où des gangs jouent au plus forts en espérant récupérer le contrôle d'une ou deux brèches. Tous les coups sont permis mais des clans se sont organisés au milieu de ce joyeux bordel. C'est en équipe que les survivants essayent de comprendre la fin du monde....Peut-être n'est il pas trop tard.